Autor: Abdelhamid Berrahma: AH-Redaktion für Kultur, Sport und Wirtschaft

Der erfolgreiche Unternehmer Issad Rebrab ist dazu auserkoren, einen der größten „ Kapitäne“ der algerischen Industrie zu werden. Laut amerikanischen Magazins Forbes besitzt er ein Vermögen in Höhe von über 3,2 Milliarden USD. Sein Motto lautet: „Groß denken, klein beginnen und schnell werden“ (Think big, start small und go fast). AH hat vor kurzem in Deutsch darüber berichtet (siehe unter Wirtschaft).

Mit 77 bleibt Issad Rebrab, Gründer und Chef der ersten privaten algerischen Konzerngruppe, weiter zielstrebig und unternehmungslustig. Der diskrete Mann will mit seiner neuen Investitionsstrategie im Ausland, neue Geschäftsfelder erschließen und Know-how gewinnen, um seine Marktposition in Algerien zu stärken und zu stabilisieren und neue Arbeitsplätze zu schaffen.

Zum ersten Mal taucht ein Algerier auf der Liste der afrikanischen Dollar-Milliardäre auf: Issad Rebrab, Inhaber der Cevital-Gruppe. Laut Forbes, beträgt der Gesamtvermögen der fünfzig reichsten Afrikaner im Jahr 2013 103.8 Milliarden Dollar. Issad Rebrab belegt den 8. Platz.

Im Folgenden ein Bericht über den erfolgreichsten Algerier Issad Rebrab (wegen Zeitmangel auf Französisch)

Issad Rebrab rejoint la liste des milliardaires de Forbes !

Sa devise : voir Grand, commencer petit et allez Vite !

À 77 ans, Issad Rebrab, patron du premier groupe privé du pays, reste aussi entreprenant qu’à ses débuts, dans les années 1970. Nouvel objectif de cet homme secret et discret, s’investir et réussir à l’étranger.

Ce capitaine de l´industrie algérienne est en train de bouleverser les donnes en plaçant sa société Cevital dans le salon des grandes entreprises mondiales.

Pour la première fois, un Algérien figure parmi les milliardaires africains : Issad Rebrab, patron de Cevital. Sa fortune est estimée à 3,2 milliards de dollars.

Selon Forbes, la richesse totale des cinquante africains les plus riches atteint 103,8 milliards de dollars en 2013. Issad Rebrab se trouve à la 8eme place.

Il faut encourager les bonnes volontés

J'ai lu la Biographie de Mr Rebrab, » Voir Grand, commencer petit et allez Vite »,  écrite par Taib Hafsi, livre que j´avais acheté dans l´un de ses supermarché UNO à Alger. Pour comprendre sa vision en totalité, il faudrait peut-être le lire. AH essayera de tout juste d´expliquer sa philosophie et ses réussites.

Après l’agroalimentaire, l’industrie, l’automobile pour ne citer que ces domaines-là, le groupe Cevital se lance dans le secteur de la grande distribution avec son enseigne «Uno city» pour les supermarchés et «Uno» pour les hypermarchés en Algérie.

La vision de Rebrab

Il y´a chez nous des hommes qui s´engagent pleinement afin de relancer le tissu économique. Il faut mettre entre les mains de visionnaires les entreprises publiques moribondes.

L’effondrement des cours du pétrole qui inquiète les spécialistes, n’ayant pas cessé d´ailleurs de tirer la sonnette d’alarme, devrait inciter à se tourner vers la production locale afin de faire tomber les barons de l'importation qui parasitent l’économie nationale.

L'Algérie a besoin de plusieurs Rebrab. C´est le moment ou jamais de se tourner vers des économies hors hydrocarbures.

 Indicateurs économiques

Les indicateurs économiques passent au rouge.

Exportations en baisse, importations en hausse, Recul des réserves de change. Le fond de régulation des recettes(FRR) est fortement sollicité.

Autre élément inquiétant, l’avantage pouvant rapidement tourner en inconvénient : selon un organisme, les hydrocarbures continuent de représenter l’essentiel des exportations algériennes, représentant 95,59% du volume global. Une situation qui pourrait se révéler critique à moyen terme pour le budget national, alors que la manne pétrolière tend à diminuer.

Ces données seront développées dans un prochain article sur l´économie algérienne.

Concernant les importations de sucre et d´huile végétale et grâce à Issad Rebrab et Cevital, elles ont énormément diminué au cours des dernières années. Cevital peut satisfaire les besoins nationaux et exporte en plus.

Issad Rebrab : l'Afrique, Cevital et moi

Algérie : Cevital se lance dans la Corne de l'Afrique

Isaad Rebrab est à la tête d'un conglomérat qui a généré un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dollars en 2012.

Le géant algérien étend ses activités à Djibouti et developpe plusieurs projets dans la région, notamment au Soudan et en Éthiopie.

Cevital poursuit son expansion à l'international. Près d'un mois après s'être offert le numéro 1 français des portes et fenêtres en PVC Oxxo (400 emplois sauvés, 12 millions d’euros d’investissements, des milliers d´emplois vont être créés en Algérie), le premier groupe privé algérien est bien avancé dans ses projets dans les pays de la Corne de l'Afrique, dont Djibouti, l'Éthiopie et le Soudan. Des informations confirmées par son PDG, Isaad Rebrab.

Cevital rachète le français Oxxo

Algérie : la vitalité de Cevital

Europe-Maghreb : un avenir commun ?

« La crise en Europe crée des opportunités pour un groupe comme Cevital. Nous avons récemment racheté Oxxo, le leader européen des fenêtres en PVC, car il y a une grande complémentarité entre nos activités en Algérie, où nous possédons le plus grand complexe de verre plat d’Afrique, et l’usine française. Nous allons lui apporter du verre plat à un prix beaucoup plus compétitif. Il peut y avoir une grande synergie entre unités industrielles de part et d’autre de la Méditerranée. », disait Rebrab.

Ce leader de l´agroalimentaire investit beaucoup en Algérie et commence à le faire en Europe. Avec le sauvetage et l´achat de FagorBrandt, Oxxo en France et les acièries Lucchini en Italie qui devraient rendre à moyen terme l´influence d´Arcelor Mittal, venant de se voir attribuer un crédit de 600 millions Euros d´une Banque algérienne, beaucoup moins grande en Algérie.

Rachat de FagorBrandt France (Électroménager) par Cevital : 1202 postes sauvés en France, coût de la reprise : 200 millions d’euros apportés par le groupe algérien, un pool bancaire et l’État français, qui a accordé un prêt de 47,5 millions d’euros. Des milliers d´emplois vont être créés en Algérie.

https://www.youtube.com/watch?v=nscggmx_DRY&feature=em-subs_digest-vrecs

En 2013, Cevital avait déjà acquis le groupe espagnol Atlas Aluminium (8,5 millions d’euros).

Ciment : L'Algérie, d'importateur à exportateur

Cevital et Lafarge remportent plusieurs gisements de calcaire et d'argile

La consommation actuelle du pays est estimée 21 millions de tonnes et le groupe estime qu'elle pourrait monter à 30 millions à l'horizon 2020-2022. Avec des capacités de production de 19 milliards, l'Algérie est actuellement importateur. Avec des projets tels que ceux de Cevital à El Khroub et de Cilas (co-entreprise entre l'algérien Souakri et le français Lafarge) à Bouira, l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPN), estime que le pays deviendra largement exportateur d'ici à l'horizon 2020.

Palais de l’Élysée à Paris

Le 17 février 2014. Le président François Hollande et onze de ses ministres reçoivent en grande pompe trentequatre patrons et grands investisseurs étrangers afin de leur vanter l’attractivité économique de la France. Parmi les PDG présents, dont ceux de Volvo, Nestlé ou Bosch, on ne compte qu’un seul Africain. C’est Issad Rebrab.

Des activités entravées

Le milliardaire Rebrab entretient une relation plutôt ambiguë avec le pouvoir algérien.

En premier lieu, les opérations d´achat démontrent à l’opinion publique algérienne (beaucoup de journaux algériens et français ont écrit sur lui) qu’un privé algérien peut réaliser à l’étranger ce que l’État lui-même et ses entreprises publiques sont incapables de faire alors qu’ils disposent de moyens financiers colossaux, à l’image des 200 milliards de dollars de réserves de change placés en bons du Trésor américain. Un magot qu’Alger, contrairement à ce que font par exemple les pays du Golfe, refuse de faire fructifier via un fonds souverain destiné à préparer l’après-pétrole.

Enfin, et comme le reconnaît un cadre de Cevital, le rachat de FagorBrandt, par exemple, permet surtout à Issad Rebrab de rappeler au passage à quel point nombre de ses activités sont entravées en Algérie même. Et cela pour deux raisons : la première est que les autorités politiques rechignent à trop lâcher la bride au secteur privé, estimant que le salut économique doit venir des entreprises publiques même si, officiellement, le pays a abandonné les principes socialistes. La seconde explication est liée à la nature complexe du régime algérien. S’il tolère des groupes privés – nombre de ses piliers font d’ailleurs des affaires – « el-pouvoir », comme on le désigne, refuse l’émergence de tout patron privé qui possèderait trop d’influence et qui, demain peut-être, pourrait être tenté par une carrière politique. Du coup, Rebrab est souvent condamné à l’attente et au bon vouloir d’une administration des plus tatillonne.

Algérie : le gendarme de la Bourse suspend l'entrée de Cevital au capital de NCA Rouiba

La Cosob justifie la suspension par l'attente de la décision de l'État algérien d'exercer (ou pas) son droit de préemption. Une décision liée au statut étranger du cédant, AfricInvest, mais qui suscite la polémique.

La Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) à Alger a décidé de suspendre l'acquisition par Cevital, leader de l'agroalimentaire en Algérie, auprès d'AfricInvest de 15 % du capital de l'entreprise privée de boissons Nouvelle Conserverie algérienne (NCA-Rouiba). Dans un courrier adressé à NCA-Rouiba quelques jours après l'annonce de la transaction de bloc, la Cosob a notifié au groupe industriel que l'opération était suspendue "à la décision de l'État algérien d'exercer son droit de préemption". Alger dispose de 30 jours pour le faire valoir.

Dubitatif

Cette décision surprend le PDG de NCA-Rouiba, Slim Othmani. La nouveauté de cette opération – la première grande transaction de bloc à la Bourse d'Alger – explique peut-être la réponse de la Cosob, avance dubitatif mais "indulgent", Slim Othmani, contacté par Jeune Afrique. D´après lui il faut encourager des hommes d´affaires comme Rebrab.

Alors que seules quatre sociétés sont cotées à la Bourse d'Alger, parmi lesquelles deux entreprises publiques ( !).

Non seulement il sauve des centaines d´emplois en France et ailleurs, Mr. Rebrab va en créer des milliers en Algérie et assurer la production de l´acier, des fenêtres pvc à double vitrage, le sucre, les huiles végétales et j´en passe.

Conclusion

Durant la décennie noire la horde islamiste a ravagé certaines des entreprises de Cevital.

En juillet 2014 un incendie criminel (une enquête a été lancée) a ravagé l´usine Samha Samsung appartenant au groupe Cevital, dans lequel toute la partie renfermant les unités de production des réfrigérateurs, des climatiseurs et des machines à laver a été ravagée par les flammes. Les dégâts sont importants.

Malgré tout Issad Rebrab retrousse les manches et va de l´avant et entreprend plus qu´avant.

L'Algérie a besoin de plusieurs Rebrab et Cevital, tout comme l´ETRHB Haddad et les autres grandes sociétés privées .

Le patron du groupe HADDAD, Ali Haddad, a une grande entreprise spécialisée dans les Travaux Publics, Bâtiments, routes, chemins de fer (ma société allemande a travaillé avec l´ETRHB Haddad dans ce domaine) et autres spécialités.

Le milliardaire discret Ali Haddad, ayant racheté le club de football de l´USMA, détenteur actuel du titre de champion d´Algérie, vient d´être élu Président du Forum des Chefs d´Entre à prise (FCE), promettant un renouveau économique du pays, afin d´atteindre un taux de croissance de 8 à 10% dans les dix années à venir. Ce qui a poussé beaucoup d´hommes d´affaires algériens à joindre ce forum, dont le chiffre des adhérents est monté en flèche. C´est le moment ou jamais de se tourner vers des économies hors hydrocarbures.

Les groupes CEVITAL et HADDAD sont les deux plus grandes entreprises algériennes privées.

Si on laisse des entreprises pareilles travailler sans les entraver, elles pourront certainement réaliser de grandes choses.

D´autres Groupes, comme GIMMO, Heavy Construction Company, Benamor, Biopharm, Mahieddine Tahkout (Cima Motors), Condor, Arcofina, dont les patrons sont tous milliardaires, peuvent aussi contribuer au développement économique de l´Algérie.

Avec le renouveau du FCE, tous les espoirs sont permis !

Il faut donc laisser travailler Rebrab et les autres.

Il faudrait les aider et non leur mettre les bâtons dans les roues.

Pour Cevital, c’est le cas pour son ambitieux projet de quartier d’affaires sur le front de mer de la capitale. Cinq tours de verre et d’acier, des centres commerciaux, des bureaux : là aussi le milliardaire voit grand mais nombre d’observateurs sont persuadés que ces constructions ne verront jamais le jour en raison d’un manque patent de soutien de la part des autorités. Autre exemple, bien plus important et emblématique, le surplace que connaît l’immense projet de pôle industriel dans la région de Cap Djinet, à 60 kilomètres à l’est d’Alger. Hub portuaire, complexe sidérurgique et pétrochimique, chantier de construction navale, usine de montage automobile, ville nouvelle de 250 000 habitants, 100 000 emplois directs et dix fois plus indirects, tout cela pour un investissement de 20 milliards de dollars. C’est « le » dossier d’Issad Rebrad qu’il tente de défendre vaille que vaille depuis des années face à des décideurs politiques qui, pour l’instant, y ont opposé désinvolture voire franche hostilité.

Pourquoi ? Toute la question est là !

Monsieur Rebrab a bâti sa fortune, malgré toutes les embûches, à la sueur de son front et a le mérite d'employer des milliers de travailleurs contrairement à d´autres.

L´entreprise privée a toujours été diabolisée ; le chef d´entreprise est décrit comme suspect.

Mais le monde change et une nouvelle génération de patrons récuse cette image.

Il faudrait être fier des réalisations de Rebrab. On devrait l’encourager plutôt qu’entraver ses efforts. On a l’impression qu’il est surtout jalousé par beaucoup. En Algérie, la solidarité patronale est souvent mise à mal par les patrons eux-mêmes. Rebrab devrait être plutôt encensé.

La stratégie internationale du gouvernement algérien devrait l´inciter à faire des acquisitions stratégiques en Europe, comme Cevital et d´autres entreprises algériennes. Il aurait dû se positionner sur les dossiers Peugeot et Alstom. Ce dernier est actif en Algérie, il monte une usine de rames de wagons. Notre pays a raté beaucoup d’occasions.

Une solution s´offre à lui avec des patrons, comme Rebrab, Haddad, Karim Kouninef, Mohamed Laïd Benamor, Abdelmadjid Kerrar, Abderrahmane Benhamadi, Abdelouahab Rahim et j´en passe.

Une génération de patrons qui pourrait sortir l´économie algérienne des bras de Morphée, afin de préparer l´après-pétrole. C´est un tournant de l´histoire à ne pas rater !